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J**M
Journal d'un voyage sans retour
Henri Le Saux, moine bénédictin, arrive de Bretagne dans l'Inde, fraîchement indépendante, en 1948. Il est alors âgé de 38 ans et restera dans le pays de Ramana Maharshi, d'Ananda Moyi et de Swami Ramdas jusqu'à sa mort 25 ans plus tard en 1973. Il passera ce quart de siècle à essayer de se libérer des représentations du christianisme profondément ancrées en lui pour dépasser les dogmes et entrer réellement dans l'expérience de la non-dualité qu'il reconnaît comme sienne.Son journal relate l'émerveillement, l'enthousiasme, l'attraction que suscitent en lui la radicalité de l'expérience de l'advaita vécue par des milliers de sadhus et autres sannyasins itinérants; il traite aussi de l'angoisse, du déchirement et du désarroi que provoquent en lui son amour du Christ - non de l'Eglise - et la recherche de l'Absolu incarnée par la vie intérieure des renonçants.Il y a des pages bouleversantes qui font état de ses doutes, puissantes lorsqu'il réalise la simplicité profonde de certaines vérités, lumineuses au soir de sa vie quand il accepte sa condition de chrétien qui, dans ses tréfonds, se sent appelé par le Silence qui transcende toute appartenance religieuse. Les trois dernières années de son existence terrestre seront éclairées par son travail de transmission auprès d'un jeune disciple qu'il attendait depuis des années. Il peut mourir en paix et rejoindre enfin l'autre rive qu'il entrevoyait depuis une expérience essentielle dans une grotte d'Arunachala, la montagne du Sud de l'Inde où Ramana avait longtemps séjourné.Ce livre est plus qu'un journal: c'est une lumière, parfois faible, parfois éblouissante, qui nous précède dans ce cheminement spirituel qui est la traversée de la nuit, de la mort intérieure.JuanM
T**N
de la haute spiritualité
je connaissait déjà , mais je n'avais pas en mains propres l'ouvrage . Un ressourcement . Mais le prénom est erroné : ce n'est pas Alain , mais Henri !
C**.
Un parcours douloureux et lumineux
Heureusement présenté par Raymond Panikkar qui replace le contexte, décrit les principaux événements de la vie du père Le Saux au moment où il écrit dans son journal. Un journal qui reflète son tourment d'être déchiré entre sa foi et sa loyauté au dogme chrétien et son expérience intérieure de non dualité. Encore et encore il revient sur cette question qui le hante. Le journal est déjà une sélection, il est nénamoins copieux et par moments un peu répétitif, forcément. Tout de même, très touchant.
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